J’aime ce plat à base de raclette qui permet de se régaler en solo si on le souhaite. J’ai mangé les restes le lendemain en réchauffant le tout au micro-ondes en ajoutant quelques tranches de fromage en plus. C’était…

Choisissez des pommes de terre à chair ferme pas trop grosses afin de les écraser facilement une fois cuites. La raclette Saveur d’antan d’Entremont, est savoureuse, douce et légèrement corsée juste comme il faut. Dégustez ce plat avec une bonne salade croquante assaisonnée d’une bonne vinaigrette bien relevée.

J’ai réalisé une petite vidéo des étapes de la recette. Pour la visionner, c’est ici.

La liste des courses pour 2 personnes :

• 8 pommes de terre de taille moyenne à chair ferme
• 1 beau morceau de beurre
• 1 pincée de graines de cumin
• 1 paquet de 350g de raclette Entremont Saveur d’Antan
• quelques brins de thym
• sel et poivre du moulin
• 1 trait d’huile d’olive
• quelques cuillères de pickles de moutarde ou quelques cornichons

Couvrez les pommes de terre d’eau froide dans une casserole. Portez le tout à ébullition et laissez cuire le temps que les pommes de terre soient tendres sous la pointe d’un couteau.

Préchauffez votre four à 220°C.

Egouttez les pommes de terre puis disposez-les sur une plaque ou un plat à four couvert.e d’une feuille de papier cuisson. Ecrasez-les avec un presse purée, parsemez-les de quelques graines de cumin, versez un trait d’huile d’olive puis disposez un petit morceau de beurre sur chaque pomme de terre.

Enfournez pendant une dizaine de minutes jusqu’à ce que les pommes de terre commencent à dorer légèrement. Retirez le plat du four puis répartissez le fromage à raclette entre les pommes de terre en chevauchant ces dernières avec le fromage. Ajoutez quelques brins de thym puis enfournez à nouveau jusqu’à ce que le fromage soit fondu et commence à dorer.

Dégustez sans attendre avec du pickles de moutarde ou quelques cornichons.

Le risotto. Certains d’entre vous m’avaient déjà fait gentiment remarqué que ça manquait sur ce blog. Un bon risotto dans les règles de l’art, ce n’est pas si simple à réaliser. Mais faut-il vraiment qu’il soit parfait? Après tout, s’il est déjà bon, ce n’est pas si mal. J’ai donc fait du risotto avec les restes du frigo la semaine dernière et je me suis régalée en y ajoutant quelques crevettes grises juste avant le service. Voici donc ma petite recette mais avant tout, voici quelques règles pour faire un bon risotto.

En matière de riz, un bon riz arborio fera l’affaire. Il existe des tas d’autres variétés de riz à risotto, dont une, considérée comme la rolls des variétés, mais ça, nous en reparlerons une autre fois.

Pour le bouillon, pas de concessions. Soit c’est un bon bouillon fait maison ou un bouillon en sachet comme ceux de la marque Ariaké soit c’est de l’eau. Oui oui, vous avez bien lu. De l’eau chaude salée. Vous faites habituellement cuire le riz à l’eau non? Et bien le risotto à l’eau c’est très bon aussi, surtout qu’il sera de toutes façons parfumé par les oignons, les échalotes, l’ail ou les autres légumes que vous utiliserez dans sa préparation. Sans compter le fromage (pas toujours du parmesan) et le beurre, que l’on ajoute la plupart du temps en fin de cuisson. A l’eau, ce sera toujours meilleur qu’avec un le bouillon dégueu industriel qui va donner ce petit goût chimique que je ne supporte plus.

L’autre astuce, c’est de parfumer l’eau avec les épluchures de légumes que l’on va mettre dans le risotto. Exemple: les parures de poireaux ou d’asperges, l’eau de trempage des champignons séchés et j’en passe…

Dernier conseil: le riz doit rester légèrement ferme (légèrement on a dit!) en fin de cuisson et le risotto encore assez liquide et onctueux au moment où il est dressé dans les assiettes. Le risotto tout sec c’est le lendemain qu’on l’utilise pour faire des arancini ou des galettes de riz dont je vous reparlerai un de ces quatre.

La liste des courses pour 2 personnes:

• 200g de riz arborio
• 1 échalote émincée
• 1 gousse d’ail émincée ou écrasée au presse ail
• 100g de blanc de poireau finement émincé
• 100ml de vin blanc
• 800ml de bouillon de légumes ou d’eau
• 1 grosse poignée de parmesan fraîchement râpé
• 1 belle noix de beurre
• huile d’olive
• sel et poivre du moulin
• pour le service (facultatif): 1 poignée de chapelure panko ou de chapelure maison, quelques pincées de ciboulette ciselée, quelques pincées de parmesan râpé, le zeste d’un demi-citron, quelques crevettes grises

Avant tout, pensez à préchauffez vos assiettes dans un four à 80-100°C. Manger du risotto dans des assiettes froides, c’est comme les pâtes, c’est pas terrible car ça refroidit super vite

Faites chauffer le bouillon ou l’eau dans une casserole. Attention, pour que le risotto soit bien assaisonné, le bouillon ou l’eau doivent être salés. Maintenez ensuite le liquide chaud sur un feu très doux.

Préparez ensuite le croustillant à la ciboulette et au citron, si vous le souhaitez (avec, c’est quand même nettement meilleur!). Faites dorer la chapelure panko à sec dans une poêle jusqu’à ce qu’elle devienne joliment dorée. Une fois refroidie, ajoutez la ciboulette ciselée et le zeste de citron. Réservez pour le service.

Dans une sauteuse ou une cocotte, faites revenir l’échalote, l’ail et le poireau avec un bon filet d’huile d’olive et une pincée de sel, le tout à feu moyen. Mélangez régulièrement à l’aide d’une cuillère en bois jusqu’à ce que le poireau commence à colorer légèrement. Ajoutez ensuite le riz et laissez cuire 2 à 3 minutes jusqu’à ce que le riz devienne légèrement translucide. Versez le vin et laissez-le s’évaporer presque totalement puis commencez à ajoutez le bouillon bien chaud. Versez d’abord deux ou 3 louches. Laissez le liquide s’évaporer tout en mélangeant. Recommencez, versez un peu de bouillon et laissez à nouveau s’évaporer en mélangeant.

Continuez ce geste pendant environ 15mn. Goutez, le riz devrait être alors presque cuit. Si ce n’est pas le cas, continuez en ajoutant toujours un peu plus de bouillon. Dites-vous que le riz va continuer à cuire jusqu’à ce qu’il soit dressé dans les assiettes.

Il est temps à présent de mettre le parmesan et le beurre dans la cocotte. Remuez bien pour lier le tout. Si le mélange est trop épais (il doit avoir la consistance d’une soupe épaisse), n’hésitez pas à ajouter un peu de bouillon. Le risotto tout sec, c’est une catastrophe et pas très bon. Dressez dans vos assiettes chaudes. Parsemez de crumble à la ciboulette et au citron, et d’un peu de parmesan, si vous le souhaitez.

Moi, j’avais quelques crevettes grises qui traînaient dans le frigo alors je les ai ajoutées au dernier moment: petit délice!

Avec la chaleur des ces derniers jours, j’ai peu d’appétit. Du coup, j’ai improvisé cette semaine, une petite salade toute fraîche avec les restes du garde-manger et du frigo. De fines lamelles de courgettes marinées avec du citron et de l’huile d’olive, un reste de petites pâtes cuites, du Comté, des pignons grillés, de la cressonnette (je suis tellement fière de la cultiver maison celle-là!), des jeunes oignons et de la ciboulette. Je n’avais malheureusement plus de tomates cerises colorées, car je pense que cela aurait été sympa. J’en connais qui ne pourront pas se passer de quelques belles tranches de jambon blanc avec cette salade pour la rendre plus copieuse.  Pour les gros mangeurs végétariens, je vous suggère un peu de bonne mozzarella pour compléter le tout. Bon, on passe à table? Voilà que j’ai faim!

La liste des courses pour 2 personnes:

• une belle courgette 
• une poignée de petites pâtes cuite al dente
• une petite poignée de pignons grillés à sec dans une poêle
• 1 citron
• 100g de Comté 8 mois Entremont
• 2 jeunes oignons émincés
• quelques brins de cressonnette
• un peu de ciboulette hachée
• huile d’olive
• sel et poivre du moulin

Coupez la courgette en fines lamelles dans la longueur avec un éplucheur ou une mandoline. Placez les lamelles dans un saladier puis arrosez-les de zeste, de jus de citron et d’huile d’olive. Salez et poivrez puis laissez mariner un bon quart d’heure le temps que les lamelles s’attendrissent. Ajoutez les pâtes cuites dans le saladier et mélanger. Egouttez avant de dresser joliment dans un plat de service ou directement dans les assiettes. Ajoutez ensuite le Comté coupé en petits dés, parsemez de pignons, de cressonnette, ciboulette et de jeunes oignons. Arrosez d’un filet d’huile d’olive et ajoutez un tour de poivre du moulin juste avant de servir.

Ah, le bon vieux soufflé au fromage de ma grand-mère! Ce plat d’enfance tellement réconfortant que je voyais arriver à table avec émerveillement et que je n’ai pourtant jamais refait depuis tout le temps que je cuisine. Je n’en reviens pas! Je ne me souviens même pas en avoir déjà préparé à ma fille. Il va falloir que je répare cela. Je dois avouer que dans mes souvenirs, le soufflé était une affaire complexe alors qu’en réalité, c’est vraiment simple à faire et puis, ça plaît à tout le monde. Il aura donc fallu ce fameux COVID-19 et que je me retrouve confinée dans mon appartement avec celui que je surnomme mon « colocataire » pour qu’il me fasse redécouvrir ce plat que j’aime tant. Le printemps pointant le bout de son nez, c’est tout naturellement que nous avons décidé d’y glisser quelques unes des herbes fraîches que nous avions dans le frigo (et non dans mon jardin, puisque je n’en ai pas, mais ça sonne quand même mieux dans le nom de la recette). Je vous en ai citées quelques unes dans la liste des courses, mais pensez aussi au cerfeuil, à la coriandre ou même, au vert de poireau qui, ciselé très finement, est juste incroyable dans le soufflé.

Préchauffez votre four à 160°C. Beurrez et farinez votre moule. Ciselez finement les herbes. Préparez la béchamel. Dans une casserole à fond épais, faites fondre le beurre puis ajoutez la farine et laissez cuire à feu doux en remuant jusqu’à humer une petite odeur de biscuit. Cela peut prendre quelques bonnes minutes alors soyez patient. Versez le lait en une fois et laissez cuire en fouettant jusqu’à ce que le mélange épaississe. Poursuivez la cuisson pendant 5 bonnes minutes. Salez et poivrez. Laissez tiédir quelques minutes, le temps de séparer jaunes des blancs d’oeufs et de monter ces derniers en neige bien ferme. Incorporez les jaunes dans la béchamel tiède tout en mélangeant à l’aide d’une spatule puis ajoutez le fromage râpé, les herbes ciselées et mélangez encore jusqu’à ce que tout doit bien homogène. Incorporez-les blancs délicatement puis versez le tout dans un moule au 3/4 de sa hauteur (si c’est moins, c’est bien aussi mais le soufflé ne dépassera alors pas du moule, ce qui n’est vraiment pas grave). Enfournez pendant 45mn sans ouvrir la porte du four. Servez immédiatement (non ce n’est pas une blague, le soufflé retombe vraiment et très très vite) accompagné d’une bonne salade croquante et bien vinaigrée.

La liste des courses pour 4 personnes en entrée ou 2, en plat principal:

• 60g de farine
• 60g de beurre + une noisette pour le moule
• 400ml de lait entier
• 4 oeufs
• 150g d’emmental râpé (comté, gruyère…)
• une belle poignée d’un mélange herbes ciselées: ciboulette, persil, aneth, estragon, pourpier,  basilic, jeunes épinards…
• sel et poivre du moulin

J’ai deux passion dans la vie, les pois chiches et les betteraves. Alors lorsque j’ai découvert cette recette de curry de betteraves dans le merveilleux livre East de Meera Sodha, j’ai immédiatement exécuté une petite danse intérieure de la joie. C’est l’une des premières recettes du livre que j’ai réalisées et je n’en fut pas déçue. Qu’est-ce que c’est bon! Étonnamment, le léger goût de terre que l’on reproche souvent à la betterave disparait presque entièrement au contact des épices et du lait de coco (j’ai évidemment fait goûter une cuillère de ce curry à Ambre qui n’aime pas la betterave, avant de vous communiquer cette information). C’est crémeux et doux sans être trop sucré. Et puis il y a cette couleur incroyable, presque hypnotisante. J’en tremble encore. Quand je vous dis que j’aime la betterave…

East de Meera Sodha, 120 recettes vegan et végétariennes de Bangalore à Pékin, paru en août dernier, n’existe qu’en anglais. Si vous vous débrouillez un peu dans la langue de Shakespeare, n’hésitez pas une seconde. Ce livre est dingue, rempli de recettes asiatiques simples, originales et inventives à base de légumes de chez nous. Tout ce que j’aime! Meera Sodha écrit aussi très régulièrement dans le supplément culinaire du Guardian, Feast, qui parait tout les samedis au Royaume-Uni et que je ne manque pas de demander que l’on me rapporte, à chaque fois qu’une de mes connaissance se rend à Londres. Concernant les feuilles de curry fraîches qu’elle utilise dans la recette, j’ai la chance d’avoir une épicerie, ou plutôt une caverne d’Ali Baba, tenue par une famille d’origine indienne juste en face de chez moi. Cela s’appelle City Express mais il existe plein d’autres épiceries indiennes dans Bruxelles et ailleurs. Faites une petite recherche en ligne, je suis certaine que vous trouverez.

La liste des courses pour 2 personnes:

• 3 feuilles de curry fraîches ou séchées (facultatif)
• 1 oignon rouge émincé
• 2 gousses d’ail écrasées
• 1 petit piment vert (facultatif)
• 1 càs. de concentré de tomate
• 1 càc. de cumin moulu
• 400g de betteraves épluchées et coupées en gros cubes
• 200ml (1/2 boite) de lait de coco
• huile neutre, ghee ou huile de coco
• fleur de sel ou sel de l’Himalaya
• yaourt grec et citron vert pour le service

Faites chauffer un filet d’huile dans une cocotte ou une sauteuse. Faites-y revenir les feuilles de curry pendant une ou deux minutes. Ajoutez l’oignon rouge émincé et laissez revenir à feu moyen en remuant jusqu’à qu’il soit tendre et légèrement coloré. Ajoutez l’ail écrasé et le piment (si vous le souhaitez). Laissez cuire encore une minute avant d’ajouter le concentré de tomate et le cumin. Laissez mijoter encore 5 minutes. Déposez ensuite les betteraves dans la casserole, salez, ajoutez un filet d’eau et couvrez. Laissez-les cuire une quinzaine de minute en remuant de temps en temps et en ajoutant un peu d’eau si nécessaire. Pendant ce temps, versez la totalité de la boîte de lait de coco dans un cul de poule ou un grand bol. Fouettez le tout pour obtenir un mélange homogène. Ne versez ensuite que 200ml (la moitié) de lait de coco dans la cocotte. Couvez à nouveau et laissez mijoter pendant 10 minutes supplémentaires. En fin de cuisson, les morceaux de betteraves doivent être tendres lorsque l’on y enfonce la pointe d’un couteau mais encre un peu fermes. Servez avec du riz et un légume vert (dans le livre ce sont des haricots verts mais puisque ce n’est pas la saison, remplacez-les par du brocoli ou du chou vert) le tout accompagné d’une bonne cuillère de yaourt grec et d’un filet de citron vert. Et voilà, j’ai faim. 

Il y avait longtemps que j’avais envie de faire un vrai bon gratin de pâtes pour le blog. Il faut dire que le gratin de macaronis jambon-fromage, c’est un peu la madeleine de Proust de ma fille. D’après elle, je n’arriverai jamais à la cheville de celui de sa grand-mère. Qu’à cela ne tienne, j’ai fait mon gratin de coquillettes ce week-end, végétarien évidemment, avec des poireaux et des cerneaux de noix. Il est clair que vous pouvez, si vous le souhaitez, ajouter des dés de jambon dans la recette, si cela vous parait indispensable. En ce qui concerne le fromage, j’ai utilisé le Spécial Gratin de la marque Entremont. Si vous pouvez, utilisez leur Comté râpé pour la béchamel et le Spécial Gratin pour le dessus. Ce sera encore meilleur. « A nouveau un partenariat! » , pensent certains d’entre vous. En effet, les demandes ont été nombreuses depuis la rentrée et je les ai acceptées. Car vous êtes plus de 2000 inscrits à la newsletter depuis quelques semaines et je dois maintenant payer le système qui me permet de vous l’envoyer. Je suis fière, ravie et vous remercie tous pour votre fidélité; alors afin de continuer à vous informer de la parution des nouvelles recettes, les collaborations sont plus qu’utiles. Mais passons à la recette à présent…

Préchauffez votre four à 250°C. Commencez par faire fondre les poireaux émincés avec une noix de beurre dans une sauteuse. Salez légèrement, ajoutez l’ail et laissez cuire en remuant pendant une dizaine de minutes. Les poireaux doivent être fondants et légèrement dorés sur les bords. Réservez sur une assiette. Portez 4 litres d’eau à ébullition dans une casserole avec 35g de sel. Ce sont les proportions idéales pour la cuisson des pâtes (100g de pâtes, 1 litre d’eau et 7g de sel) et les obtenir salées juste comme il faut. Préparez la béchamel pendant ce temps-là. Dans la même sauteuse ayant servi à cuire les poireaux, faites fondre les 50g de beurre ajoutez ensuite la farine puis remuez et laissez cuire 2 à 3 bonnes minutes. Versez le lait petit à petit tout en fouettant pour éviter la formation de grumeaux. Salez, poivrez et ajoutez un peu de noix de muscade râpée si vous le souhaitez. Laissez épaissir sur le feu pendant une dizaine de minutes tout en continuant à remuez. Vous devez obtenir une consistance légèrement épaisse et onctueuse. Faites fondre les 180g de fromage râpé dans la béchamel en remuant. Coupez  le feu et réservez le temps de cuire des pâtes. Stoppez la cuisson quelques minutes avant le temps indiqué sur l’emballage. Égouttez en conservant une tasse d’eau de cuisson. Mélangez les pâtes cuites avec la béchamel au fromage, les poireaux et les noix concassées. Utilisez un peu d’eau de cuisson conservée pour détendre le tout si le mélange est trop épais. Versez le tout dans un plat à gratin beurré et enfournez pendant 20mn. Servez immédiatement accompagne d’une salade croquante avec une vinaigrette relevée.

La liste des courses pour 4 personnes:

• 2 blancs de poireaux émincés finement
• 1 gousse d’ail hachée ou finement émincée
• 50g de farine
• 50g de beurre + un peu pour le moule et la cuisson des poireaux 
• 500ml de lait
• quelques pincées de noix de muscade râpée
• 180g + 100g de fromage râpé Spécial Gratin Entremont
• 400g de coquillettes
• une poignée de noix

Un pad thaï, vite fait bien fait, ça vous dit? Des vermicelles de riz, des spaghettis de légumes réalisés en un rien de temps, un peu d’ail, de gingembre, une sauce un peu relevée, des cacahuètes, quelques herbes fraîches et le tour est joué. Après, c’est à vous de décider: un oeuf pour une version végétarienne, des crevettes ou un peu de poulet si vous ne pouvez vraiment pas vous en passer. Cette recette peut être préparée à l’avance (c’est ce que je fait le week-end pour Ambre) et réchauffée en vitesse pour un repas rapide en semaine. Perso, je mange ce plat à température ambiante à midi au bureau, enfin quand il en reste car c’est plutôt rare!

Saviez-vous que Braun est LE spécialiste du mixer? Incroyable le nombre d’appareils qu’ils possèdent. Je n’en reviens toujours pas. Du plus simple, au plus puissant en passant par ceux qui possèdent des accessoires comme celui que j’ai utilisé pour cette recette (Braun MultiQuick 5 Vario Fit) et qui permet de faire de magnifiques spaghettis de légumes. J’en rêvais depuis tellement longtemps de faire ces spaghettis, sans arriver à me décider de la marque à adopter. Je dois avouer que cet appareil est vraiment simple à utiliser et particulièrement efficace. Sans compter le fait qu’il ne fait pas que des spaghettis de légumes! C’est également un blender puissant qui permet jusqu’à faire de la glace pilée et bien évidemment un mixer classique, idéal pour les potages que l’on mixe finement, directement dans la casserole sans éclaboussures. Bref, un appareil plus que complet. Voici donc les détails de la recette que j’ai conçue pour eux…

La liste des courses pour 4 personnes:

• 125g de vermicelles ou de nouilles de riz
• 1 courgette
• 2 carottes
• huile végétale neutre (colza, tournesol, arachide…)
• 1 càs. de gingembre râpé
• 2 gousses d’ail émincées finement ou râpées
• 1 oeuf battu
• quelques jeunes oignons émincés (parties blanches et vertes)
• une grosse poignée de cacahuètes salées
• coriandre hachée
• Sauce: 3 càs. de sauce poisson, 3 càs. de sucre brun, 3 càs. de vinaigre de riz, 1 càs. de sauce soja, 1 càs. de sauce chili douce

Si vous utilisez des vermicelles, faites-les tremper quelques heures dans de l’eau froide avant de préparer le reste de la recette. Evitez l’eau bouillante car il faut encore les faire sauter sur le feu après et elles seront alors trop cuites. Si vous utilisez des nouilles par contre, plongez-les dans de l’eau bouillante jusqu’à ce qu’elles soient tendres, puis faites-les tremper dans un bain d’eau froide jusqu’au moment de les utiliser.

Préparez la sauce en mélangeant tous les ingrédients. Réservez. Faites des spaghettis avec la courgette et les carottes. Il n’est pas nécessaire de les épluchez s’ils sont bio. Il suffit de les brosser sous l’eau froide. Vous pouvez, bien évidemment, si vous ne possédez par de quoi faire des spaghettis, les émincer finement au couteau ou les râper avec une râpe à gros trous. Faites chauffer un bon filet d’huile dans une sauteuse ou un wok. Faites-y revenir l’ail et le gingembre râpés pendant une ou deux minutes. Ajoutez ensuite les spaghettis de carotte et de courgette. Laissez cuire quelques minutes, le temps qu’ils s’attendrissent mais pas trop. Versez les nouilles bien égouttées, mélangez puis versez la sauce (il ne faudra peut-être pas tout mettre, allez-y progressivement). Mélangez à nouveau puis poussez l’ensemble sur le côté de la sauteuse ou du wok pour y versez l’oeuf battu tout en continuant à mélangez. Coupez le feu, parsemez le tout de coriandre hachée, de jeunes oignons émincés et de cacahuètes grossièrement concassées. Servez immédiatement et régalez-vous!

P.S. Une petite astuce pour faciliter le mélange dans la sauteuse ou dans le wok, donnez quelques coups de ciseaux dans les spaghettis de légumes s’ils sont très longs et dans les vermicelles, juste avant de les verser dans la sauteuse.

Pour en savoir plus sur les mixer de la marque Braun, ça se passe ici.

La recette originale qui m’a inspirée celle-ci était en couverture du magazine Delhaize de ce mois-ci. Dès que je l’ai aperçue, j’ai eu une envie folle de ce curry et comme il me restait des légumineuses et quelques légumes dans le frigo, j’ai fait avec ce que j’avais. Woaw, quel délice ce plat! A faire et à refaire en variant les légumes et les légumineuses car l’essentiel se trouve dans la sauce. N’hésitez d’ailleurs pas à acheter les légumineuses en conserve ou en bocal (pois chiches, lentilles vertes, haricots rouges ou noirs…), vous gagnerez un temps précieux. Pour ce qui est des légumes, si vous avez des patates douces, de la courge, des panais, des navets, des betteraves ou du rutabaga, c’est très bien aussi. Autre détail, je ne mange rien d’épicé, enfin de piquant pour être précise, donc exit le piment pour moi, mais n’hésitez pas à en ajouter avec les oignons et le gingembre en début de cuisson, qu’il soit frais ou sous forme de poudre si vous aimez ça. Voilà maintenant c’est à vous de jouer et dites-moi si cela vous a plu autant qu’à moi.

Faites tremper dans des récipients séparés, le riz et les lentilles corail dans une grande quantité d’eau fraiche. Quelques heures de trempage sont idéales mais une bonne demi-heure suffit. Préchauffez votre four à 220°C. Mettez les carottes et le céleri dans un plat à four. Arrosez d’huile d’olive, salez, poivrez et ajoutez quelques pincées de cumin moulu. Mélangez et enfournez pendant 20mn en remuant à mi-cuisson. Faites chauffer un filet d’huile d’olive dans une cocotte. Ajoutez l‘oignon et le gingembre et laissez cuire à feu doux sans coloration pendant quelques minutes. Ajoutez ensuite l’ail et les épices (curcuma, coriandre, cumin et feuilles de curry si vous en utilisez). Mélangez puis versez les cubes de tomates et le lait de coco dans la cocotte. Laissez mijoter à feu doux jusqu’à l’apparition d’une petite ébullition. Ajoutez alors les lentilles et laissez cuire jusqu’à ce qu’elles soient tendres. Salez et poivrez. En fin de cuisson, ajoutez les feuilles de jeunes pousses d’épinard dans la casserole. Préparez le riz aux oignons et noix de cajou. Egouttez le riz dans une passoire. Portez une grande quantité d’eau salée à ébullition dans une casserole. Jetez-y le riz qui va cuire très vite (quelques minutes à peine) surtout s’il a trempé longtemps. Goûtez donc régulièrement car dès qu’il est tendre, égouttez-le, replacez-le dans la casserole, couvrez avec un morceau de papier absorbant puis avec le couvercle et laissez reposer. Dans une poêle ou une sauteuse sur feu doux, faite revenir les quartiers d’oignon jusqu’à ce qu’ils commencent à colorer légèrement. Ajoutez les noix de cajou puis le riz que vous aurez préalablement égrainés à l’aide d’une fourchette. Mélangez et conservez au chaud jusqu’au moment de servir. Ajoutez les légumes rôtis au four dans la cocotte et parsemez de coriandre hachée au moment de dresser vos assiettes.

Voici quelques astuces qui vous permettront de gagner un peu de temps dans la préparation de ce plat. Faites cuire le riz à l’avance, la veille même si vous le souhaitez. Idem pour les lentilles. Vous pouvez également acheter des lentilles vertes déjà cuites (celles de la marque Bonduelle sont étonnament croquantes) et les ajouter après avoir laissé mijoté la sauce au lait de coco pendant un petit quart d’heure.

La liste des courses pour 4 personnes:

• 4 carottes épluchées et coupées en rondelles
• 1/2 petit céleri rave épluché et coupé en cubes
• 100g de lentilles vertes ou corail
• 1 oignon émincé
• 1 beau morceau de gingembre râpé ou finement émincé
• 1 gousse d’ail écrasée et hachée
• 1 càs. de cumin moulu + quelques pincées
• 1 càs. de curcuma moulu
• 1 càs. de coriandre moulue
• 1 boîte de 400g de cubes de tomates
• 1 boîte de 400g de lait de coco
• quelques feuilles de curry séchées (facultatif)
• 100g de feuilles de jeunes épinards
• quelques brins de coriandre hachée
• huile d’olive
• sel et poivre du moulin

Pour le riz aux oignons et noix de cajou:

• 320g de riz blanc
• 3 petits oignons coupés en 4 ou un gros coupé en huit
• 2 petites poignées de noix de cajou
• sel

Chez nous les boulettes, on aime ça. Boulettes de viande (toutes les viandes), de poulet, végétariennes (falafels et autres variantes). Il semblerait même que très bientôt, on en trouve à base de poisson chez un vendeur de meubles suédois. Mais je vous en reparlerai une fois que j’y aurais goûté et si je trouve ça bon, bien évidemment. En attendant, j’ai eu envie de concocter pour ma petite poulette (et non boulette) Ambre, une version aux champignons dont elle raffole. J’y ai mis quelques lardons de poitrine fumée pour parfumer la sauce mais rien ne vous empêche, si vous souhaitez faire une version végétarienne de ce plat, de les remplacer par un sachet de champignons séchés que vous aurez préalablement trempés dans un peu d’eau chaude, le temps de les réhydrater. Ajoutez peut-être aussi une échalote émincée, en début de cuisson de la sauce, pour relever un peu le tout. Pas de concession sur la crème. Moi, je la préfère épaisse et bien grasse. Oubliez les versions allégées, ce n’est pas intéressant du tout et vous payez l’eau au prix de la crème puisqu’elle est simplement diluée dans la plupart des cas. Et puis quand on aime, on ne compte pas ou on mange autre chose. Pour la version végétarienne voire vegan, préférez la crème d’avoine qui ressemble à s’y méprendre en goût à de la crème classique. Voilà, je pense vous avoir tout dit. Si par hasard l’envie vous venait de faire un peu d’excès de zèle, ajoutez un peu de persil ou de cerfeuil haché juste avant le service pour une petite touche de vert.

La liste des courses pour 4 personnes:

• 600g de viande hachée (mélange porc et boeuf)
• 50g de chapelure
• 1 petit oignon haché
• 1 oeuf
• 1 tranche de lard fumé coupé en lardons
• quelques brins de thym frais
• 300g d’un mélange de champignons (pleurotes, champignons bruns, shiitaké…)
• 300ml de crème fraîche épaisse ou liquide mais pas allégée
• huile d’olive
• sel et poivre du moulin

Commencez par la préparation des boulettes. Mélangez la viande hachée avec l’oignon finement émincé, la chapelure et l’oeuf. Vérifiez que votre viande n’est pas déjà assaisonnée. Si ce n’est pas le cas, salez et poivrez. Mélangez bien le tout à l’aide de vos mains puis façonnez des boulettes de la taille de votre choix. Nous, c’est de la taille un rien plus grande qu’une balle de ping pong que nous les aimons. Ni trop petites, ni trop grosses. Faites-les dorer sur toutes leurs faces dans une grande poêle ou une sauteuse avec un filet d’huile d’olive. Laissez-les encore mijoter quelques minutes à couvert pour qu’elles soient cuites presqu’à coeur. Retirez-les de la poêle pour les conserver sur une assiette le temps de préparer la sauce aux champignons. Dans la même poêle, faites revenir les dés de poitrine fumée avec le thym effeuillé, sans ajouter de matière grasse, puis versez les champignons émincés. Faites bien revenir le tout jusque’ ce que les champignons soient colorés avant de verser la crème dans la poêle. Portez à légère ébullition pour faire réduire un peu le liquide. Rectifiez l’assaisonnement si nécessaire et remettez les boulettes dans la poêle pour les faire réchauffe. Servez sans attendre accompagné de riz, de pâtes, voire de frites (chez nous c’est impossible, nous n’avons pas de friteuse mais je sais que c’est terriblement bon).

P.S. Si vous trouvez cela un peu court en sauce, n’hésitez pas à mettre un peu plus de crème que la quantité indiquée dans les ingrédients. La sauce sera juste un peu moins corsée en goût.

La flammekueche de Féodora c’est de la bombe! Elle est bonne à se rouler par terre (attention, il faut évidemment utiliser des produits de qualité pour obtenir une flammekueche digne de ce nom) et super facile à faire. Tout ce que j’aime. Et puis grâce à Féodora, j’ai découvert que la pâte à flammekueche est LA « pâte pour les nuls »: un peu de farine, de vin blanc et de sel et c’est tout. Exit donc la pâte brisée industrielle pour réaliser ce plat. Vous verrez, c’est tellement meilleur! Résultat: j’ai envie de faire très vite une grande soirée flammekueche en famille et d’en préparer à la chaîne pour régaler tout le monde.

Féodora, c’est une copine blogueuse. Elle est en train de repenser tout son blog. Je ne peux donc pas vous en donner le lien actuellement. Par contre, vous pouvez suivre ses aventures en cuisine sur Instagram ou sur Facebook. Son compte c’est @broccoliciousblog. Féodora a travaillé en salle dans plusieurs restaurants à Bruxelles (Bouchéry, Humus & Hortense…) et depuis quelques temps, elle travaille en cuisine. Elle a passé quelques mois avec Loïc Villement chez Toya (une étoile Michelin) et est actuellement à L’Auberge du Vert Mont dans l’équipe de Florent Ladeyn, ex Top-Chef. Féodora, elle m’épate. Elle n’a pas hésité une seconde à quitter son petit confort à Bruxelles pour aller s’installer d’abord dans l’Est de la France et maintenant dans le Nord pour parfaire son expérience. Du coup, j’aime la suivre sur Instagram où elle partage sa petite vie toute simple mais bien sympa.

Un dernier mot avant la recette. Lorsque j’ai parlé de produits de qualité pour réaliser cette flammekueche, je pensais d’abord à la farine. J’aime beaucoup celles du Moulin de Hollange. Pour cette recette j’ai utilisé leur Spéciale d’épeautre qui est vraiment terrible. Et puis il y a le lard fumé qui, s’il est bon, change tout. J’ai la chance d’avoir chez Färm à Meiser, la présence tous les week-ends de la boucherie bio Herin. Je n’ai plus envie de manger autre chose depuis que je les connais. C’est cher, certes, mais c’est bon, bio et du coup, on mange moins de viande, c’est tout.

Préparez la pâte en mélangeant la farine, le sel et le vin à la main ou à l’aide d’un robot. Pétrissez-la  pendant quelques minutes jusqu’à ce qu’elle devienne souple et élastique puis laissez-la reposer pendant une demi-heure couverte d’un linge. Préchauffez votre four à 220°C. Pendant ce temps-là, faites revenir rapidement les lardons jusqu’à ce qu’ils soient légèrement cuits (la cuisson se terminera au four). Égouttez-les sur un papier absorbant et réservez. Étalez la pâte avec un rouleau à pâtisserie. Elle doit être assez fine. Piquez-là avec une fourchette avant d’étaler la crème épaisse à l’aide d’une cuillère. Parsemez-la de fromage râpé puis avec les oignons émincés. Terminez par les lardons et enfournez pendant 10mn environ jusqu’à ce que la flammekueche soit légèrement dorée sur le dessus. Dégustez sans attendre.

La liste des courses pour une grande flammekueche pour 2 bons mangeurs:

• 250g de farine
• 125ml de vin blanc
• 2g de sel
• 3 càs. de crème fraîche épaisse
• 75g de fromage râpé (Gruyère, Comté…)
• 2 oignons moyens émincés finement
• 2 grosses tranches de lard fumé coupés en gros lardons